Les prix pratiqués sur le marché de la traduction sont éminemment variables. Certains acteurs du marché n’hésitent pas à brader le prix au mot de quelques centimes, voire de beaucoup plus parfois. Dans ce véritable labyrinthe des prix, le client risque parfois de perdre le Nord. Après tout, si l’agence de traduction A facture 16 cents le mot et l’agence de traduction B, seulement 12 cents, un choix logique s’impose, non ? Ou pas ? Il y a toujours une explication logique derrière ces différences de prix. Les raisons en sont multiples...
Le rôle du traducteur
Tout d’abord, le traducteur joue un rôle important dans la fixation du prix. Comme c’est le cas dans de nombreuses professions, dans l’univers de la traduction, des professionnels cohabitent avec des personnes qui exercent le métier à titre complémentaire.
« Cette situation ne se répercute pas vraiment sur la qualité », tempère Stefan Vanluyten, gérant de l’agence de traduction Atrado. « Nous remarquons surtout la différence dans la communication autour d’un travail. Les vrais professionnels assument d’emblée toutes les responsabilités inhérentes à leur profession. Par exemple, ils sont toujours prêts à accepter un travail urgent, alors que les « amateurs » peuvent avoir le luxe de dire « non », parce qu’ils n’ont pas envie ou pas le temps. Par ailleurs, un traducteur professionnel dispose souvent des bons outils qui lui permettent de travailler plus efficacement. Dans ce cas, vous pouvez être presque certain que cette personne respectera les délais. »
L’agence de traduction Atrado ne collabore qu’avec des traducteurs professionnels. Cette collaboration représente un certain coût. « Atrado ne confie ses travaux de traduction qu’à des locuteurs natifs, autrement dit des personnes qui ne traduisent que vers leur langue maternelle. Ce sont souvent des traducteurs qui vivent dans le pays de leur langue maternelle », poursuit Stefan Vanluyten.
Négocier avec les traducteurs
Les meilleurs traducteurs professionnels ne toléreront que peu de marge de négociation sur les prix. « On peut toujours négocier, mais cela ne change pas grand-chose », explique Stefan Vanluyten. « Cela concerne à la fois les agences de traduction bon marché et les plus chères. Les bons traducteurs ont un emploi du temps surchargé et ils peuvent donc refuser des demandes si elles ne sont pas suffisamment rémunératrices. »
Le traducteur idoine
Tout traducteur se doit d’être parfaitement informé des sujets qu’il traduit. Les textes sont souvent très spécifiques et très pointus. L’un est spécialisé dans l’automobile, l’autre en politique ou en droit. Il est donc important de trouver le bon traducteur pour le bon travail.
Cette recherche est parfois laborieuse et… onéreuse. Stefan Vanluyten explique pourquoi : « En tant que bureau de traduction, nous sommes toujours à la recherche du meilleur traducteur pour un travail donné. Cette tâche incombe aux gestionnaires de projets, nos Project Managers, qui n’interviennent pas dans la traduction. Au sein de l’agence de traduction Atrado, Els et Veronika se chargent de cette délicate mission. Ces collaboratrices à temps plein s'emploient à assigner votre traduction au traducteur le plus à même de fournir le meilleur travail. »
Traduction avec ou sans révision ?
Par ailleurs, il est également important de savoir ce qu’une agence de traduction entend exactement par « traduction ». S’agit-il d'une simple conversion d'un texte norvégien ou néerlandais en une version française ? Ou la tâche est-elle plus compliquée qu’il n’y paraît ? Les agences les moins chères n’offrent souvent que la première version de la traduction. Autrement dit, un seul traducteur a travaillé sur le texte. Ce dernier est ensuite envoyé directement ou après une révision sommaire. Ces agences font donc l'économie (des coûts) d’une révision de qualité.
« Atrado ne se concentre pas uniquement sur la traduction », confie le Managing Director. « La traduction est un travail humain qui peut donc être sujet à l’erreur. Bien que nous travaillions avec les meilleurs traducteurs que nous puissions trouver, le risque d’erreur ne peut être exclu. C’est pourquoi le bureau de traduction Atrado propose toujours une révision comparative en plus de la traduction : le « principe des quatre yeux ». Après tout, quatre yeux ne voient-ils pas mieux que deux ? Aujourd’hui, les clients ne relisent plus les traductions et il nous revient donc de fournir un texte parfait jusqu’à la moindre virgule. »
Les traductions ne nécessitent pas toutes une révision approfondie
C’est vrai, reconnaissons-le ! En tant que client, vous pouvez, dans certains cas, choisir de ne pas faire effectuer une révision approfondie. L’agence de traduction Atrado propose également cette option moins chère. « Une entreprise peut parfois se contenter d'une qualité inférieure pour des documents internes. Dans ce cas de figure, il s’agit plutôt de s’assurer que le sens d’un texte est bien transposé. Si une coquille se glisse dans la traduction, c’est dommage, certes, mais en tant qu’entreprise, vous ne perdez pas la face aux yeux du monde extérieur. Dans ces cas-là, vous pourrez peut-être vous contenter d’un prix inférieur, car la révision n’est pas décisive. Cependant, il est important que cette méthode de travail soit communiquée ouvertement au client. Et c’est là que le bât blesse parfois avec les agences les moins chères », conclut Stefan Vanluyten.