Vous souhaitez faire traduire un texte et cherchez donc la bonne agence de traduction pour s’acquitter de cette mission. Il va de soi qu’avant toute chose, vous voulez avoir une idée du prix ! Quels sont les éléments à prendre en compte ? À quoi devez-vous vous attendre ? Un prix au mot ou à la ligne ? Ou une tarification horaire ?
Dans la langue source
Astuce 1 : envoyez votre fichier original en format électronique au bureau de traduction. Ainsi, vous recevrez toujours le prix de revient exact de votre traduction au préalable. Dans la plupart des cas, ce prix est basé sur un prix au mot (dans le texte de départ, le texte source). « Cette façon de procéder est la plus transparente pour le client », explique Stefan Vanluyten, gérant de l’agence de traduction Atrado. « Aucune discussion n’est possible avec un prix au mot source. En effet, vous pouvez même connaître facilement le nombre de mots de votre texte source via l’option Statistiques-Mots dans Word. En outre, ce prix au mot est le prix le plus couramment appliqué dans le monde de la traduction internationale. » Assurez-vous toutefois de bien recevoir un prix au mot source. En effet, il peut y avoir une différence pouvant atteindre 10 à 15% entre le nombre de mots du texte source et du texte cible. Ainsi, la version en langue française totalise plus de mots que le texte source en anglais.
La grande question : combien de caractères compte une ligne ?
Certains traducteurs et bureaux de traduction (c’est surtout le cas en Belgique, ce mode de tarification étant moins fréquent dans d’autres parties du monde) calculent un prix à la ligne cible. Selon une norme communément admise, une ligne est composée de 60 caractères (frappes) ASCII. Pour connaître le prix d’une traduction, vous devez donc diviser le nombre de caractères (espaces compris) par 60. Mais attention, certaines agences de traduction qui appliquent un tarif inférieur pour attirer le chaland comptabilisent des lignes de… 55 caractères ASCII. Dans ce cas la différence de prix, intéressante de prime abord, est compensée par la différence de caractères (8 % de lignes en plus !).
C’est la raison pour laquelle nous ne sommes pas favorables à un prix à la ligne, car il manque de transparence. Il donne lieu à des discussions. Un mot (source) est un mot, une ligne est un concept plus vague…
Appliquons-nous aussi un tarif horaire ?
Quasiment jamais pour les traductions. Mais pour d’autres travaux comme la mise en forme/page ou la maintenance de bases de données terminologiques, oui. Nous pouvons également travailler avec un tarif horaire pour la réécriture ou l’adaptation d’un texte ou d’une traduction.
Attention, un texte n’est pas l’autre !
Le type de texte détermine également le prix. Pour la traduction de documents officiels, tels des certificats de naissance, de mariage ou un testament, il convient de faire appel à un traducteur juré. Et le tarif d’une traduction jurée est généralement un peu plus élevé.
Tarif minimum et suppléments
Toute traduction est toujours liée à des frais de démarrage fixes. Le bureau de traduction crée un dossier, contacte plusieurs traducteurs et réviseurs jusqu’à trouver l’adéquation parfaite entre le type de traduction, le traducteur et le réviseur. Ce tarif minimum varie d’un bureau à l’autre, mais équivaut souvent à une heure de travail.
Par ailleurs, les agences de traduction appliquent également des suppléments pour les travaux (très) urgents, les travaux de week-end, la « technicité » de certains textes, les originaux non éditables, etc. N'oubliez donc pas de vous renseigner au préalable. Pour l'agence de traduction Atrado, un seul mot d’ordre : la transparence !
Toute traduction est toujours liée à des frais de démarrage fixes. Le bureau de traduction crée un dossier, contacte plusieurs traducteurs et réviseurs jusqu’à trouver l’adéquation parfaite entre le type de traduction, le traducteur et le réviseur. Ce tarif minimum varie d’un bureau à l’autre, mais équivaut souvent à une heure de travail.